détient un diplôme en arts interdisciplinaires de l’Université du Québec à Chicoutimi.
Il publie sa poésie dans les revues Estuaire, Jet d’encre, Les écrits, ainsi que des textes critiques dans les revues Ciné-Bulles, Ciel Variable et sur le blogue Lequatretrois.com.
Depuis 2010, il donne plusieurs lectures publiques, participe au Festival International de poésie de Trois-Rivières (2012) et, grâce à LOJIQ, l’Alliance française des Caraïbes et la Casa de Hierro, il prend part à une tournée littéraire en Colombie (2013).
Il a publié son premier recueil de poésie aux éditions Poètes de Brousse, L’œuvre des glaciers (2012), qui lui a valu le prix Découverte au Salon du livre du Saguenay-Lac Saint-Jean.
En 2015, il publie « Lumière en terre noire« chez le même éditeur.
Il vit désormais à Montréal où il codirige la revue de la Compagnie à Numéro.
Ses deux plus récents livres, Derniers souverains et La maison est vivante, sont le fruit d’une collaboration avec l’artiste en arts visuels Nicolas Lévesque.
« La maison est vivante » aborde la question de la filiation et du territoire.
Un père disparaît, un fils naît, avec tout ce que cela implique de chantiers et de poison dans la gorge, mais de tendresse aussi.
Sans fard, Emmanuel Simard explore la vulnérabilité et la beauté du geste filial.
À la lumière des sublimes photos de Nicolas Lévesque, « La maison est vivante » porte toute la puissance de cette quête.
« Père et mère coincés dans les artères », Lumière en terre noire investit un « je » fragile, happé par une mémoire défaillante; celle de l’aïeul à qui l’Alzheimer arrache tous ses souvenirs pour les plonger « dans une eau plus vieille que le soleil ».
À travers lui défilent des images morcelées,
un lexique familial interrompu qui interroge la notion même de filiation dans « cette forêt infatigable » de l’histoire.
Emmanuel Simard parvient à livrer un hommage puissant à ceux et celles qui « s’échappe[nt] loin pour entendre la lumière qui vient », coincés dans le corps des ombres.
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