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A contre-toi
Citation de Sedna le 8 février 2024, 05:17A contre-toi, les cailloux du silence
Écoutent le vent bercer les buissons.
C’est le printemps qui prend la diligence,
Quand l’hiver s’enfuit avec ses plantons.
…
Naît la concertation dans les branchages
Où les oiseaux, sous le poids des matins
Me concèdent leur joyeux cafouillage.
Des pensées musardent sur ton chemin.
…
Si la pelote de l’imaginaire
Déroule un fil dans le ciel éveillé,
Les musiques rebondissent grégaires
En chutant d’une ancienne obscurité.
…
Et je croise les sources de lumière,
S’agrippant aux margelles des forêts.
Il pleut sur mon âme, cette poussière
D’espoir qui reflète tes alphabets.
…
Les paupières ouvertes sur les cimes
Où l’aube soulève les alluvions
Des poèmes jetés dans les abîmes,
Je vais, seule vers tes constellations.
…
Le temps s’en vient au zénith des écorces,
Enivré de l’air qui me tient debout.
Au festin des heures, s’allient les forces
Du cœur, pour délivrer leur seul atout.
…
Je t’attends sur l’horizon où le lierre
Des mots érode les tisons des nuits.
Une lueur dans ma besace, j’erre
A l’intérieur des possibles, sans bruit.
…
A contre-toi, les cailloux du silence
Écoutent le vent bercer les buissons.
C’est le printemps qui prend la diligence,
Quand l’hiver s’enfuit avec ses plantons.
…
Naît la concertation dans les branchages
Où les oiseaux, sous le poids des matins
Me concèdent leur joyeux cafouillage.
Des pensées musardent sur ton chemin.
…
Si la pelote de l’imaginaire
Déroule un fil dans le ciel éveillé,
Les musiques rebondissent grégaires
En chutant d’une ancienne obscurité.
…
Et je croise les sources de lumière,
S’agrippant aux margelles des forêts.
Il pleut sur mon âme, cette poussière
D’espoir qui reflète tes alphabets.
…
Les paupières ouvertes sur les cimes
Où l’aube soulève les alluvions
Des poèmes jetés dans les abîmes,
Je vais, seule vers tes constellations.
…
Le temps s’en vient au zénith des écorces,
Enivré de l’air qui me tient debout.
Au festin des heures, s’allient les forces
Du cœur, pour délivrer leur seul atout.
…
Je t’attends sur l’horizon où le lierre
Des mots érode les tisons des nuits.
Une lueur dans ma besace, j’erre
A l’intérieur des possibles, sans bruit.
…