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Abîmes
Citation de Sedna le 26 mars 2023, 06:58Translator
L’écho des années sème à tour de bras
Sur les saisons, sa solitude en tas.
Bruissement neigeux sur la jachère,
Quand la flore agonise, prisonnière.
…
De ces vents qui tournoient tels des oiseaux
Sur le tumulte sans fin des cerveaux,
Naît au-dessus du monde un crépuscule
Qui enveloppe la lune incrédule.
…
Derrière chaque morceau de béton,
La lande est nue sous la pollution,
Puis se transforme en un désert aride
Où l’oxygène devient trop timide.
…
Les sirènes s’enfuient des océans
Perdues dans l’abîme des ouragans.
Et court le monde dans cette souffrance
Pourra- t’il oublier sa déchéance.
…
Des hommes trop avides de pouvoir
Marchent bon train dans chaque grand couloir
Où flânent les monnaies souveraines,
Quand tout près, restent à briser des chaînes.
…
L’outre pleine de déserts au chevet
De sommets endimanchés sans projet,
Ils continuent à boucher chaque oreille
En remplissant leurs sacs de notre oseille.
…
La planète qui porte son fardeau
Est soumise à l’orgueil de son bourreau.
Quand au soir la vieille dame s’étonne,
Avec ses mots, le poète ronchonne.
…
L’écho des années sème à tour de bras
Sur les saisons, sa solitude en tas.
Bruissement neigeux sur la jachère,
Quand la flore agonise, prisonnière.
…
De ces vents qui tournoient tels des oiseaux
Sur le tumulte sans fin des cerveaux,
Naît au-dessus du monde un crépuscule
Qui enveloppe la lune incrédule.
…
Derrière chaque morceau de béton,
La lande est nue sous la pollution,
Puis se transforme en un désert aride
Où l’oxygène devient trop timide.
…
Les sirènes s’enfuient des océans
Perdues dans l’abîme des ouragans.
Et court le monde dans cette souffrance
Pourra- t’il oublier sa déchéance.
…
Des hommes trop avides de pouvoir
Marchent bon train dans chaque grand couloir
Où flânent les monnaies souveraines,
Quand tout près, restent à briser des chaînes.
…
L’outre pleine de déserts au chevet
De sommets endimanchés sans projet,
Ils continuent à boucher chaque oreille
En remplissant leurs sacs de notre oseille.
…
La planète qui porte son fardeau
Est soumise à l’orgueil de son bourreau.
Quand au soir la vieille dame s’étonne,
Avec ses mots, le poète ronchonne.
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