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Au bord des sentiers
Citation de Sedna le 15 janvier 2020, 07:59Si les embruns soulèvent la bruyère
Où j’ai posé mes secrets fatigués,
Le ciel étoilé ouvre sa verrière
Pour admirer le vent endimanché.
…
Au bout de la jetée, la mer haute
Barbouille de son écume, mes pas.
Et l’aurore fragile prise en faute
Déroule ses baisers de taffetas.
…
L’hiver rode pourtant entre les dunes,
Chargé de l’impatience des oiseaux,
A nidifier déjà vers la lagune
Où les heures déplient leurs escabeaux.
…
Sur les collines des minutes grises,
Quelques rêveries charrient le limon
D’un brouillard imprégné des vocalises
De ce jour perdu dans les illusions.
…
Mais, je t’entends revenir des murmures
D’un été se prélassant hors du temps.
Regarde, l’espérance a fière allure,
Dans l’écrin où j’ai mis mes sentiments.
…
Et, au bord des sentiers de l’écriture,
L’ombre apaisée gomme les soupirs.
De fragiles violettes en bordure
D’un poème ont confiance en l’avenir.
…
Avec mes mots, je recouds les nuages
Où les siècles nomades ont si peur.
L’horizon, où pousse l’herbe sauvage
S’entrouvre pour abriter nos deux cœurs.
…
Si les embruns soulèvent la bruyère
Où j’ai posé mes secrets fatigués,
Le ciel étoilé ouvre sa verrière
Pour admirer le vent endimanché.
…
Au bout de la jetée, la mer haute
Barbouille de son écume, mes pas.
Et l’aurore fragile prise en faute
Déroule ses baisers de taffetas.
…
L’hiver rode pourtant entre les dunes,
Chargé de l’impatience des oiseaux,
A nidifier déjà vers la lagune
Où les heures déplient leurs escabeaux.
…
Sur les collines des minutes grises,
Quelques rêveries charrient le limon
D’un brouillard imprégné des vocalises
De ce jour perdu dans les illusions.
…
Mais, je t’entends revenir des murmures
D’un été se prélassant hors du temps.
Regarde, l’espérance a fière allure,
Dans l’écrin où j’ai mis mes sentiments.
…
Et, au bord des sentiers de l’écriture,
L’ombre apaisée gomme les soupirs.
De fragiles violettes en bordure
D’un poème ont confiance en l’avenir.
…
Avec mes mots, je recouds les nuages
Où les siècles nomades ont si peur.
L’horizon, où pousse l’herbe sauvage
S’entrouvre pour abriter nos deux cœurs.
…