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Bastide
Citation de Sedna le 2 mars 2024, 09:08Aux jardins de l’heure, pas de répit.
Des bouffées de lumière ornent la branche.
L’hiver enfin, regagne son vieux lit.
Une étoile quitte sa traîne blanche.
…
Les mains pleines de printemps, l’horizon
S’éveille dans le satin des nuages,
Quand sur les oreillers de la saison,
Chahute un peuple d’oiseaux en voyage.
…
Et, sur le chemin qui rejoint nos peaux
La secousse de l’herbe folle embrasse
Ce spleen où étaient figés les troupeaux
De mots endormis au fond de leur nasse.
…
Au berceau du feuillage, la tribu
Des ombres capitule et la garrigue
Enfante sur son terrain vermoulu
Une révolte qui danse la gigue.
…
Mais si la nuit n’est pourtant pas très loin,
Je pose mon pas entre les pierrailles
Où l’aube fabrique nos lendemains,
Bravant le temps aux féroces tenailles.
…
Dans l’âtre de mon cœur, chaque tison
Oublié se ranime en l’espérance
Où je t’avais caché, comme un frisson
Perlant sur les pentes de la souffrance.
…
Au pied du mur, là, où le muscaris
Revient colorer la terre, je vide
Les flaques de silence et l’éboulis
De nos vieux secrets ouvre sa bastide.
…
Aux jardins de l’heure, pas de répit.
Des bouffées de lumière ornent la branche.
L’hiver enfin, regagne son vieux lit.
Une étoile quitte sa traîne blanche.
…
Les mains pleines de printemps, l’horizon
S’éveille dans le satin des nuages,
Quand sur les oreillers de la saison,
Chahute un peuple d’oiseaux en voyage.
…
Et, sur le chemin qui rejoint nos peaux
La secousse de l’herbe folle embrasse
Ce spleen où étaient figés les troupeaux
De mots endormis au fond de leur nasse.
…
Au berceau du feuillage, la tribu
Des ombres capitule et la garrigue
Enfante sur son terrain vermoulu
Une révolte qui danse la gigue.
…
Mais si la nuit n’est pourtant pas très loin,
Je pose mon pas entre les pierrailles
Où l’aube fabrique nos lendemains,
Bravant le temps aux féroces tenailles.
…
Dans l’âtre de mon cœur, chaque tison
Oublié se ranime en l’espérance
Où je t’avais caché, comme un frisson
Perlant sur les pentes de la souffrance.
…
Au pied du mur, là, où le muscaris
Revient colorer la terre, je vide
Les flaques de silence et l’éboulis
De nos vieux secrets ouvre sa bastide.
…