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Jisca
Crépuscule
Citation de Sedna le 6 octobre 2024, 05:53
Sous le lierre de l’oubli, la saison
Reprise ses blouses et ses corsages.
L’automne retient sa respiration
Car bientôt, l’été sera au chômage.
…
L’orage a rougi les toits abîmés.
Des forêts infusent dans les nuages.
Au lointain, l’horizon semble apaisé,
Sa litière se couvre d’autres pages.
…
S’éloignant vers le chemin de la nuit,
La lumière est debout dans son carrosse.
Au chevet du temps qui s’endort sans bruit,
Se moque la lune ronde et si grosse.
…
Juste ce parfum de menthe au jardin
Caressant l’heure au milieu de l’attente.
Les asters repliés dans leur écrin
Apprécient encore calme et farniente.
…
Un silence déterre ses boulets
Comme un dernier répit sur la bruine
D’un poème s’accrochant aux volets
Déjà fermés sur les mots en ruine.
…
Mais, partout où je cherche la lueur,
S’écartent des buissons d’ombre marine.
Où que glisse ta vague sur mon cœur,
J’apprivoise ta houle clandestine.
…
Pour fuir avec la dernière moisson,
J’invente sel et eau dans notre malle.
Si le vent a tant d’imagination,
Plusieurs feuilles mortes jonchent la dalle.
...
Sans perdre la face de leurs secrets,
Les étoiles sont en conciliabule.
Un pays d’ombres ouvre ses signets,
Cendres blondes de l’instant, crépuscule.
…
Sous le lierre de l’oubli, la saison
Reprise ses blouses et ses corsages.
L’automne retient sa respiration
Car bientôt, l’été sera au chômage.
…
L’orage a rougi les toits abîmés.
Des forêts infusent dans les nuages.
Au lointain, l’horizon semble apaisé,
Sa litière se couvre d’autres pages.
…
S’éloignant vers le chemin de la nuit,
La lumière est debout dans son carrosse.
Au chevet du temps qui s’endort sans bruit,
Se moque la lune ronde et si grosse.
…
Juste ce parfum de menthe au jardin
Caressant l’heure au milieu de l’attente.
Les asters repliés dans leur écrin
Apprécient encore calme et farniente.
…
Un silence déterre ses boulets
Comme un dernier répit sur la bruine
D’un poème s’accrochant aux volets
Déjà fermés sur les mots en ruine.
…
Mais, partout où je cherche la lueur,
S’écartent des buissons d’ombre marine.
Où que glisse ta vague sur mon cœur,
J’apprivoise ta houle clandestine.
…
Pour fuir avec la dernière moisson,
J’invente sel et eau dans notre malle.
Si le vent a tant d’imagination,
Plusieurs feuilles mortes jonchent la dalle.
...
Sans perdre la face de leurs secrets,
Les étoiles sont en conciliabule.
Un pays d’ombres ouvre ses signets,
Cendres blondes de l’instant, crépuscule.
…