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Jisca
Dans ma commode
Citation de Sedna le 11 novembre 2019, 12:46
Qui sait les pages perdues dans l’ornière
Où j’ai laissé choir toutes les prières.
Le sang fumant des pierres, sous la peau
Enchaîne mes pensées à son ruisseau.
…
Il reste quelques mots dans la commode,
Où le foulard, prisonnier du temps, rode.
Un ciel fait grise mine dans sa tour.
Loin devant, l’aube reboise le jour.
…
Au-dessus de l’océan, les orages
Virevoltent sans fin sur le faîtage.
Bravant à notre place le matin,
Un vent frais sonne déjà le tocsin.
…
Le feuillage tremble, accablé de rouille.
Jusqu’aux nuages qu’un silence souille,
Je veux marcher, franchir le firmament
Pour recouvrir l’ombre du sel du vent.
…
La course est longue au travers des épines.
Veux tu m’accompagner jusqu’aux collines.
Mon cœur hante la brèche des forêts
Où mon rêve endormi s’est alité.
…
Au creux des strophes, s’affolent les heures
Éperdues hors de leurs humbles demeures.
Des brassées de froid courtisent l’espoir.
Il nous faudra galoper jusqu’au soir.
…
Et voici l’autre côté du rivage.
Là, le pourpre de l’horizon engage
Sa croisade harassante vers demain.
Mais, chaque étoile écrit notre destin.
Qui sait les pages perdues dans l’ornière
Où j’ai laissé choir toutes les prières.
Le sang fumant des pierres, sous la peau
Enchaîne mes pensées à son ruisseau.
…
Il reste quelques mots dans la commode,
Où le foulard, prisonnier du temps, rode.
Un ciel fait grise mine dans sa tour.
Loin devant, l’aube reboise le jour.
…
Au-dessus de l’océan, les orages
Virevoltent sans fin sur le faîtage.
Bravant à notre place le matin,
Un vent frais sonne déjà le tocsin.
…
Le feuillage tremble, accablé de rouille.
Jusqu’aux nuages qu’un silence souille,
Je veux marcher, franchir le firmament
Pour recouvrir l’ombre du sel du vent.
…
La course est longue au travers des épines.
Veux tu m’accompagner jusqu’aux collines.
Mon cœur hante la brèche des forêts
Où mon rêve endormi s’est alité.
…
Au creux des strophes, s’affolent les heures
Éperdues hors de leurs humbles demeures.
Des brassées de froid courtisent l’espoir.
Il nous faudra galoper jusqu’au soir.
…
Et voici l’autre côté du rivage.
Là, le pourpre de l’horizon engage
Sa croisade harassante vers demain.
Mais, chaque étoile écrit notre destin.