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Le ballet des ombres
Citation de Sedna le 3 septembre 2022, 04:47Derrière la vague où la nuit progresse,
Un arbre échoué raconte le vent.
Le ciel nomade ignore la sagesse
Quand l’étoile a si froid au firmament.
….
Quelques mots emmêlés sur le rivage
Fouillent les souvenirs de notre été.
L’écume ourle déjà le coquillage
Où se terre le poème oublié.
…
Si le sillon de l’automne dessine
Le chenal envahi par les bateaux,
L’empreinte des heures sur ma rétine
Endort le soleil fermant ses rideaux.
…
Les touristes ont déserté la plage.
Un ballet d’ombres sort du bois joli.
Mais des siècles contemplent ce naufrage
Des pinèdes brûlées à l’infini.
…
S’abreuvent des buissons de solitude
Aux eaux figées de mes pensées d’ailleurs.
Le crépuscule danse en altitude
Et le jour vaincu pleure ses douleurs.
…
Aux rambardes des saisons, il s’accroche
Le baladin pour se sentir vivant.
Sur notre horizon éreinté, la cloche
voit son cuivre fondre dans le néant.
…
Nos cœurs louent désormais cette cachette
Où des lueurs révoquent le brouillard.
Si tu le veux, je serais ta Juliette.
Viens dans mon écriture, il est si tard.
Derrière la vague où la nuit progresse,
Un arbre échoué raconte le vent.
Le ciel nomade ignore la sagesse
Quand l’étoile a si froid au firmament.
….
Quelques mots emmêlés sur le rivage
Fouillent les souvenirs de notre été.
L’écume ourle déjà le coquillage
Où se terre le poème oublié.
…
Si le sillon de l’automne dessine
Le chenal envahi par les bateaux,
L’empreinte des heures sur ma rétine
Endort le soleil fermant ses rideaux.
…
Les touristes ont déserté la plage.
Un ballet d’ombres sort du bois joli.
Mais des siècles contemplent ce naufrage
Des pinèdes brûlées à l’infini.
…
S’abreuvent des buissons de solitude
Aux eaux figées de mes pensées d’ailleurs.
Le crépuscule danse en altitude
Et le jour vaincu pleure ses douleurs.
…
Aux rambardes des saisons, il s’accroche
Le baladin pour se sentir vivant.
Sur notre horizon éreinté, la cloche
voit son cuivre fondre dans le néant.
…
Nos cœurs louent désormais cette cachette
Où des lueurs révoquent le brouillard.
Si tu le veux, je serais ta Juliette.
Viens dans mon écriture, il est si tard.