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Jisca
Le Bonheur / La Joie ⏤ Karim Akouche
Citation de Jisca le 21 janvier 2024, 13:12
La joie est fugace, contrairement au bonheur qui affectionne l’art de la lenteur.
Autrement dit, le bonheur est une joie qui dure, qui se dilate, qui prend son temps. Le premier est le bois, la seconde en est l’écorce.
Il est intérieur au corps, elle en est extérieure, le masque.
La joie se partage avec n’importe qui, mais le bonheur, exigeant, seulement avec des privilégiés, soi et les êtres en symbiose avec soi.
La joie, quand on en manque, ça se compense, avec des dépenses, de l’alcool, des bijoux, du divertissement, mais jamais le bonheur.
Celui-ci a horreur de l’artifice, il fuit le marché des désirs fugitifs : il jette ses racines dans les profondeurs de l’être et s’en nourrit surtout de patience, de quiétude et de beau.
Si un papillon monarque, un magnolia fleuri, un crépuscule dégoulinant d’or, un chaton badinant avec une savate ne t’émerveillent pas, sache que tes entrailles sont desséchées.
Il est temps que tu sortes ton arrosoir et que tu les abreuves de sève et de poésie. La bonheur est un jardin intérieur qui, sans cesse avec art, se cultive en silence. »⏤ Karim Akouche
La joie est fugace, contrairement au bonheur qui affectionne l’art de la lenteur.
Autrement dit, le bonheur est une joie qui dure, qui se dilate, qui prend son temps. Le premier est le bois, la seconde en est l’écorce.
Il est intérieur au corps, elle en est extérieure, le masque.
La joie se partage avec n’importe qui, mais le bonheur, exigeant, seulement avec des privilégiés, soi et les êtres en symbiose avec soi.
La joie, quand on en manque, ça se compense, avec des dépenses, de l’alcool, des bijoux, du divertissement, mais jamais le bonheur.
Celui-ci a horreur de l’artifice, il fuit le marché des désirs fugitifs : il jette ses racines dans les profondeurs de l’être et s’en nourrit surtout de patience, de quiétude et de beau.
Si un papillon monarque, un magnolia fleuri, un crépuscule dégoulinant d’or, un chaton badinant avec une savate ne t’émerveillent pas, sache que tes entrailles sont desséchées.
Il est temps que tu sortes ton arrosoir et que tu les abreuves de sève et de poésie. La bonheur est un jardin intérieur qui, sans cesse avec art, se cultive en silence. »⏤ Karim Akouche