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Jisca
Le rouge-gorge
Citation de Sedna le 20 novembre 2019, 08:30Le temps s’en remet à l’aube blafarde.
Et, de nous, rapplique un été vêtu
De haillons, déchirés par les échardes.
Pourtant, le chemin nous a reconnus.
…
Le ciel offre toujours son aquarelle
Aux cendres déterrant le souvenir.
Des parfums s’enroulent dans la venelle
Où le vent d’hiver cherche à nous punir.
…
A cette heure où le fin brouillard abreuve
Les voyelles du mirage déchu,
Les ouvrages du passé, dans le fleuve
Brûlent leurs pages dans le jour repu.
…
Il me plaît de marcher sur les promesses
grelottantes alors qu’un soleil gris
S’accroche aux poutres neuves de l’ivresse.
Le rouge-gorge est là dans le taillis.
…
Le vois-tu dans l’embrasure des heures
Poursuivant sa pitance à l’infini.
Comme lui et pour toi, une gageure
Je réveillerai l’espoir endormi.
…
Viens, ta chaise vide t’attend encore,
Mon royaume est cette douce lueur
Qui déloge la nuit avant l’aurore.
l’encre des mots lui donnera vigueur.
…
Près du feu, la pensée se fendille.
Regarde, ces ombres et leur troupeau
Éperdus, avec leurs vieilles béquilles.
Ici, la lumière ouvre son rideau.
…
Le temps s’en remet à l’aube blafarde.
Et, de nous, rapplique un été vêtu
De haillons, déchirés par les échardes.
Pourtant, le chemin nous a reconnus.
…
Le ciel offre toujours son aquarelle
Aux cendres déterrant le souvenir.
Des parfums s’enroulent dans la venelle
Où le vent d’hiver cherche à nous punir.
…
A cette heure où le fin brouillard abreuve
Les voyelles du mirage déchu,
Les ouvrages du passé, dans le fleuve
Brûlent leurs pages dans le jour repu.
…
Il me plaît de marcher sur les promesses
grelottantes alors qu’un soleil gris
S’accroche aux poutres neuves de l’ivresse.
Le rouge-gorge est là dans le taillis.
…
Le vois-tu dans l’embrasure des heures
Poursuivant sa pitance à l’infini.
Comme lui et pour toi, une gageure
Je réveillerai l’espoir endormi.
…
Viens, ta chaise vide t’attend encore,
Mon royaume est cette douce lueur
Qui déloge la nuit avant l’aurore.
l’encre des mots lui donnera vigueur.
…
Près du feu, la pensée se fendille.
Regarde, ces ombres et leur troupeau
Éperdus, avec leurs vieilles béquilles.
Ici, la lumière ouvre son rideau.
…
Citation de Hayat Ait-Boujounoui le 21 novembre 2019, 12:11Superbe poème, Sedna...
Le titre à lui seul fait rêver. En ville, je vois si peu d'oiseaux !
Merci pour cette évasion, et ces couleurs nuancées qui nous font voir des ombres personnifiées, éperdues, avec leurs vieilles béquilles ! Tant que la lumière ouvre son rideau, tout va ! 😄
Superbe poème, Sedna...
Le titre à lui seul fait rêver. En ville, je vois si peu d'oiseaux !
Merci pour cette évasion, et ces couleurs nuancées qui nous font voir des ombres personnifiées, éperdues, avec leurs vieilles béquilles ! Tant que la lumière ouvre son rideau, tout va ! 😄
Citation de Sedna le 22 novembre 2019, 05:43Merci de ton compliment.. Chez moi, en campagne, il y a encore des oiseaux même si les pesticides entraînent leur effondrement. Je les nourris tout l'hiver et c'est tellement passionnant de les observer.
Merci de ton compliment.. Chez moi, en campagne, il y a encore des oiseaux même si les pesticides entraînent leur effondrement. Je les nourris tout l'hiver et c'est tellement passionnant de les observer.
Citation de Hayat Ait-Boujounoui le 5 décembre 2019, 12:20Formidable, Jisca, et nous ne sommes que les premières… 😉
Ah les oiseaux, oui, on les voit de moins en moins, et c'est avéré. Ils disparaissent… C'est affolant. Pourtant, j'ai le sentiment qu'on ne réagit pas encore vraiment. Peut-on seulement imaginer ce poème écrit dans un siècle ? Les gens s'évertueront-ils encore à poétiser avec ce qui sera encore là dans la nature ?
Formidable, Jisca, et nous ne sommes que les premières… 😉
Ah les oiseaux, oui, on les voit de moins en moins, et c'est avéré. Ils disparaissent… C'est affolant. Pourtant, j'ai le sentiment qu'on ne réagit pas encore vraiment. Peut-on seulement imaginer ce poème écrit dans un siècle ? Les gens s'évertueront-ils encore à poétiser avec ce qui sera encore là dans la nature ?