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L'écureuil
Citation de Sedna le 30 mars 2020, 03:41Délaissant le coutumier, le stylo
Pose sur le feuillage imaginaire,
Sa plume, quand surgit incognito,
Un possible horizon épistolaire.
…
Et se déposent les premiers rayons,
Sur les phrases s’enflammant en cadence.
Les brassées de vent toisent les chiffons
Du mot enraciné sous l’indolence.
…
il y a ces grumeaux dans l’encrier
Qui n’en finissent pas de se dissoudre.
Pourtant, la lumière sur l’échiquier
Des propos, atterrit pour en découdre.
…
Là, dans le bois endormi des discours,
Tout au milieu des jonquilles sauvages,
La saison, vêtue de beaux atours
Assiège le temps, captif des nuages.
…
Mais, mon crayon lourd habite ta main,
Créant une brèche au seuil des étoiles.
Les minutes, dans la glace sans tain,
S’apprêtent, en s’échappant de leurs voiles.
…
Vers les falaises où n’en finit pas
Le hurlement des marées, retentissent
Les accords nouveaux et le cadenas
De l’ombre fauve ferme sa coulisse.
…
Le soir reviendra s’allonger au seuil
De notre page, quand, dans ta clairière,
J’irais rejoindre vite l’écureuil
Pour fermer en même temps nos paupières.
…
Délaissant le coutumier, le stylo
Pose sur le feuillage imaginaire,
Sa plume, quand surgit incognito,
Un possible horizon épistolaire.
…
Et se déposent les premiers rayons,
Sur les phrases s’enflammant en cadence.
Les brassées de vent toisent les chiffons
Du mot enraciné sous l’indolence.
…
il y a ces grumeaux dans l’encrier
Qui n’en finissent pas de se dissoudre.
Pourtant, la lumière sur l’échiquier
Des propos, atterrit pour en découdre.
…
Là, dans le bois endormi des discours,
Tout au milieu des jonquilles sauvages,
La saison, vêtue de beaux atours
Assiège le temps, captif des nuages.
…
Mais, mon crayon lourd habite ta main,
Créant une brèche au seuil des étoiles.
Les minutes, dans la glace sans tain,
S’apprêtent, en s’échappant de leurs voiles.
…
Vers les falaises où n’en finit pas
Le hurlement des marées, retentissent
Les accords nouveaux et le cadenas
De l’ombre fauve ferme sa coulisse.
…
Le soir reviendra s’allonger au seuil
De notre page, quand, dans ta clairière,
J’irais rejoindre vite l’écureuil
Pour fermer en même temps nos paupières.
…