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Missives
Citation de Sedna le 3 octobre 2023, 08:07
A l’encre du ciel chargé de chagrins,
Le buvard du temps sèche la lumière.
Alors, j’écris au profond des chemins
Pour éveiller l’heure sous ta paupière.
…
S’avance la falaise de mon cœur
Jusqu’à la forêt où la robe claire
Du silence danse vers ta lueur.
La feuille morte craque, solitaire.
…
Sur la plage déserte, le matin
T’attend pour soulever son voile pâle.
Mon château de sable est un serpentin.
Qui sur ma page, a égaré son hâle.
…
Ligotées aux étoiles de la nuit,
Des flaques d’ombres traînent leur routine.
Le reflet d’un été claque et rugit
Contre les herbes grimpant la colline.
…
Un vent d’octobre découd le brouillard.
Par-delà les buissons, la saison trace
Des nuances grises sur mon regard.
Le phare altier maintient sa carapace.
…
Au seuil de demain, les coquelicots
Déposent leur peine dans mon bagage.
S’échappent sur l’horizon, tous les mots
Bruissant à l’esquisse d’un nuage.
…
Même si la mer aspire l’espoir,
Les vagues se souviennent de nos rives.
J’ai caché nos désirs dans mon tiroir.
Sur l’aile des pluies, volent mes missives.
...
A l’encre du ciel chargé de chagrins,
Le buvard du temps sèche la lumière.
Alors, j’écris au profond des chemins
Pour éveiller l’heure sous ta paupière.
…
S’avance la falaise de mon cœur
Jusqu’à la forêt où la robe claire
Du silence danse vers ta lueur.
La feuille morte craque, solitaire.
…
Sur la plage déserte, le matin
T’attend pour soulever son voile pâle.
Mon château de sable est un serpentin.
Qui sur ma page, a égaré son hâle.
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Ligotées aux étoiles de la nuit,
Des flaques d’ombres traînent leur routine.
Le reflet d’un été claque et rugit
Contre les herbes grimpant la colline.
…
Un vent d’octobre découd le brouillard.
Par-delà les buissons, la saison trace
Des nuances grises sur mon regard.
Le phare altier maintient sa carapace.
…
Au seuil de demain, les coquelicots
Déposent leur peine dans mon bagage.
S’échappent sur l’horizon, tous les mots
Bruissant à l’esquisse d’un nuage.
…
Même si la mer aspire l’espoir,
Les vagues se souviennent de nos rives.
J’ai caché nos désirs dans mon tiroir.
Sur l’aile des pluies, volent mes missives.
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