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Oiseaux
Citation de Sedna le 14 janvier 2024, 05:01
Dans les zestes d’ombre, l’aube recherche
Son chemin, puis sème quelques soupçons
D’espoir, comme l’arbre tendant sa perche
A l’oiseau rêvant aux futurs bourgeons.
…
A la dérive, courent les nuages.
L’écho des ans passés reflète un ciel
Albâtre éclaboussé d’anciens plumages
De migrateurs au vol confidentiel.
…
Loin de la terre où bruissent les heures,
Ton cœur frôle l’envol des passereaux.
J’ai ouvert la porte de ma demeure,
Ce nid où s’abritent tous les moineaux.
…
Et, s’en vient la mésange charbonnière
Vers la mangeoire où le matin coquet
Déchire les silences en poussière.
Sur le banc, se pose un chardonneret.
…
Funambules sur l’hiver qui martèle
Les fils du temps, le merle et l’étourneau
Défroissent leurs plumages avec zèle.
Entends-les chanter devant le rideau.
…
Sur le sol où le givre étend ses voiles,
Une dernière feuille se blottit.
Elle emporte mes mots vers les étoiles
Rassemblées sur les lianes de la nuit.
…
Contre l’horizon, le jour s’impatiente.
Sous la brûlure de neige, se tait
Mon pas, et le rouge-gorge farniente.
La grive s’enfuit avec mon souhait.
…
Dans les zestes d’ombre, l’aube recherche
Son chemin, puis sème quelques soupçons
D’espoir, comme l’arbre tendant sa perche
A l’oiseau rêvant aux futurs bourgeons.
…
A la dérive, courent les nuages.
L’écho des ans passés reflète un ciel
Albâtre éclaboussé d’anciens plumages
De migrateurs au vol confidentiel.
…
Loin de la terre où bruissent les heures,
Ton cœur frôle l’envol des passereaux.
J’ai ouvert la porte de ma demeure,
Ce nid où s’abritent tous les moineaux.
…
Et, s’en vient la mésange charbonnière
Vers la mangeoire où le matin coquet
Déchire les silences en poussière.
Sur le banc, se pose un chardonneret.
…
Funambules sur l’hiver qui martèle
Les fils du temps, le merle et l’étourneau
Défroissent leurs plumages avec zèle.
Entends-les chanter devant le rideau.
…
Sur le sol où le givre étend ses voiles,
Une dernière feuille se blottit.
Elle emporte mes mots vers les étoiles
Rassemblées sur les lianes de la nuit.
…
Contre l’horizon, le jour s’impatiente.
Sous la brûlure de neige, se tait
Mon pas, et le rouge-gorge farniente.
La grive s’enfuit avec mon souhait.
…