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Olivier Kersauson
Citation de Jisca le 16 janvier 2022, 13:27Si en vieillissant on ne devient pas un peu moins con,
c’est pas la peine… »Promenades en bord de mer et étonnements heureux
Vieillissant, je ne me dis pas que les promenades en bord de mer seront de moins en moins nombreuses mais je me dis que les attaques de la nostalgie vont se faire de plus en plus fréquentes. Et c’est normal car j’ai plus de passé que d’avenir, donc dans l’équilibre de mon psychisme, il y a davantage de choses faites que de choses à faire. La tentation est grande de se laisser rattraper par le souvenir. Mais je veux encore me fabriquer des moments et non pas en revivre. Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis.
Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés.
Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir.Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité !
Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre.
Si en vieillissant on ne devient pas un peu moins con,
c’est pas la peine… »
Promenades en bord de mer et étonnements heureux
Vieillissant, je ne me dis pas que les promenades en bord de mer seront de moins en moins nombreuses mais je me dis que les attaques de la nostalgie vont se faire de plus en plus fréquentes. Et c’est normal car j’ai plus de passé que d’avenir, donc dans l’équilibre de mon psychisme, il y a davantage de choses faites que de choses à faire. La tentation est grande de se laisser rattraper par le souvenir. Mais je veux encore me fabriquer des moments et non pas en revivre. Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis.
Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés.
Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité !
Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre.
Citation de Hayat Ait-Boujounoui le 18 janvier 2022, 13:59C'est effectivement un savoir-vivre, tout un art, sans doute, de savoir se contenter de peu de choses ou de choses simples...
Peut-être faut-il pour cela s'affranchir des apparences ou du regard des autres ? En bref, savoir être simple, ou humble, quelque part...
J'avais déjà lu ces mots d'Olivier de Kersauson, mais les relire est un bon rappel d'optimisme. On peut se dire qu'être serein ou le devenir n'est pas impossible, au fond, avec l'âge... Le présent, oui. Savoir l'apprécier, sans chercher à courir devant, toujours, en risquant de passer à côté de chaque instant.
C'est effectivement un savoir-vivre, tout un art, sans doute, de savoir se contenter de peu de choses ou de choses simples...
Peut-être faut-il pour cela s'affranchir des apparences ou du regard des autres ? En bref, savoir être simple, ou humble, quelque part...
J'avais déjà lu ces mots d'Olivier de Kersauson, mais les relire est un bon rappel d'optimisme. On peut se dire qu'être serein ou le devenir n'est pas impossible, au fond, avec l'âge... Le présent, oui. Savoir l'apprécier, sans chercher à courir devant, toujours, en risquant de passer à côté de chaque instant.