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Fil d’Ariane du forum – Vous êtes ici :La CauserieLa Causerie: On partagePierre Schneider
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Pierre Schneider

Pierre Schneider
Journaliste et écrivain, ancien membre fondateur du Front de Libération du Québec, il enquête depuis plusieurs années sur les phénomènes de l’infiltration et de la manipulation policières des mouvements populaires.
 
 

LE 26 SEPTEMBRE 1968, LE PREMIER MINISTRE DU QUÉBEC DANIEL JOHNSON DÉCÉDAIT À MANIC 5. IL AURA ÉTÉ EN FONCTION PENDANT À PEINE 2 ANS. LES CIRCONSTANCES DE L’ÉVÉNEMENT SONT ENCORE SUSPECTES. JOHNSON ÉTAIT ALORS CAPTIF D’UN ENVIRONNEMENT POLITIQUE TOXIQUE.

SEPTEMBRE 2021 | 320 pages
En compagnie des Jean Lesage, René Lévesque et quelque 400 invités, il participait à l’inauguration de l’ouvrage gigantesque qui porte aujourd’hui son nom et qui fait l’orgueil du Québec moderne dans le monde.

La visite du général de Gaulle à Montréal en 1967, sollicitée et obtenue par Johnson, acclamée avec l’enthousiasme populaire qui a fait l’Histoire, survient dans un contexte turbulent : le mouvement indépendantiste québécois a pris de l’ampleur et dépasse le tiède nationalisme traditionnel. Conjugué avec l’exaspération des luttes ouvrières, et soufflé par le vent planétaire des libérations nationales, il se radicalise rapidement en certains milieux et dérive dans une violence dont les auteurs, tout idéalistes soient-ils, sont manipulés à leur insu par la RCMP (GRC de l’époque), la CIA en renfort, le Mossad pour les coups bas, l’OSS et autres organismes d’intervention musclés.

La France gaulliste est alors assiégée par les diplomaties anglo-saxonnes sous leadership nord-américain, lesquelles s’activent pour barrer à Johnson et aux indépendantistes les voies communes du Général et du Premier ministre québécois.

Le Front de Libération du Québec en 1970 était dès sa naissance manipulé par la participation de la GRC et de ses conseillers américains à ses activités. Ce que l’Histoire a retenu comme « la Crise d’Octobre » est l’œuvre de cette provocation policière dirigée par le bureau du Premier ministre fédéral et ses fonctionnaires. La police politique canadienne et certains politiciens québécois auraient des informations pertinentes sur le meurtre de Mario Bachand à Paris en 1971. L’auteur les nomme.

Ce récit n’est pas une fiction.

Pierre Schneider y accuse les assassins systémiques de l’idéal républicain de Daniel Johnson.

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