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Saison
Citation de Sedna le 15 septembre 2024, 04:28Si le dernier coquelicot parade,
Le vent craque le feuillage endormi.
Ça sent l’herbe jusqu’à cette rambarde
Où bourdonnent les voix de l’infini.
…
Les murmures d’absents dans ma rétine
Suintent tels des sanglots d’océans.
Mais l’âge fait le mur sur la patine
Du miroir au tain meurtri par les ans.
…
Et l’eau du temps coule dans la gouttière
Où la rouille hors d’elle occupait les lieux.
Déjà, l’orage enlace la crinière
Des roses désarmées au jardin vieux.
…
Les ombres, sous le buvard des fêlures
Retournent à la terre, leur écrin.
Des hordes de pluie battent la mesure.
Quelques gouttes s’arrêtent sur ma main.
…
Sur le fil, rassemblées, les hirondelles
Préparent leur vol vers d’autres étés.
Plus de vacarme près des balancelles,
Offrant les rires d’enfants au passé.
…
Voici l’automne qui tourne la page.
Un nuage en papier ouvre le bal.
Les guerriers se préparent à l’étage,
Des souvenances glissent sur l’étal.
…
Combien de soupirs dans le sac des lunes
Avons nous cachés pour fuir l’horizon.
L’heure grignote le ventre des dunes,
Je t’attends dans le pas de la saison.
…
Si le dernier coquelicot parade,
Le vent craque le feuillage endormi.
Ça sent l’herbe jusqu’à cette rambarde
Où bourdonnent les voix de l’infini.
…
Les murmures d’absents dans ma rétine
Suintent tels des sanglots d’océans.
Mais l’âge fait le mur sur la patine
Du miroir au tain meurtri par les ans.
…
Et l’eau du temps coule dans la gouttière
Où la rouille hors d’elle occupait les lieux.
Déjà, l’orage enlace la crinière
Des roses désarmées au jardin vieux.
…
Les ombres, sous le buvard des fêlures
Retournent à la terre, leur écrin.
Des hordes de pluie battent la mesure.
Quelques gouttes s’arrêtent sur ma main.
…
Sur le fil, rassemblées, les hirondelles
Préparent leur vol vers d’autres étés.
Plus de vacarme près des balancelles,
Offrant les rires d’enfants au passé.
…
Voici l’automne qui tourne la page.
Un nuage en papier ouvre le bal.
Les guerriers se préparent à l’étage,
Des souvenances glissent sur l’étal.
…
Combien de soupirs dans le sac des lunes
Avons nous cachés pour fuir l’horizon.
L’heure grignote le ventre des dunes,
Je t’attends dans le pas de la saison.
…