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Seuls
Citation de Sedna le 17 juillet 2024, 02:42Au détour du chemin, le vent occupe
La lande avec ses draperies d’été.
Son lit défait dans le vieux mur, la huppe
Chante déjà son refrain saccadé.
…
Et le jour s’écoule entre les terrasses
Où rêve un coquelicot affamé.
Imaginant s’extraire des caillasses,
L’heure tricote un nuage bleuté.
…
Aux ronces du silence, la caresse
Du soleil érafle le battement
Sourd des vieilles ombres qui n’ont de cesse
D’approvisionner leur grand affluent.
…
Mais le chant du cœur griffe le feuillage
Où sursautent les oiseaux endormis.
Alors, se pressent aux sources des pages
Des lueurs où nos corps sont assoupis.
…
Un poème aux mains chargées d’écriture,
Se love sous la paupière en satin
De l’espoir qui traîne dans la fissure,
Là, où se cache mon dernier chagrin.
…
Je te cherche dans le bosquet d’épines
Quand vole au loin, un joli papillon.
Par-delà les lunes, la mousseline
Du couchant recouvre le carillon.
…
Si la morsure de la nuit se couche
Dans le concert des effraies des clochers.
Je possède tout le ciel dans ma bouche.
Au jardin d’étoiles, seuls nos baisers.
...
Au détour du chemin, le vent occupe
La lande avec ses draperies d’été.
Son lit défait dans le vieux mur, la huppe
Chante déjà son refrain saccadé.
…
Et le jour s’écoule entre les terrasses
Où rêve un coquelicot affamé.
Imaginant s’extraire des caillasses,
L’heure tricote un nuage bleuté.
…
Aux ronces du silence, la caresse
Du soleil érafle le battement
Sourd des vieilles ombres qui n’ont de cesse
D’approvisionner leur grand affluent.
…
Mais le chant du cœur griffe le feuillage
Où sursautent les oiseaux endormis.
Alors, se pressent aux sources des pages
Des lueurs où nos corps sont assoupis.
…
Un poème aux mains chargées d’écriture,
Se love sous la paupière en satin
De l’espoir qui traîne dans la fissure,
Là, où se cache mon dernier chagrin.
…
Je te cherche dans le bosquet d’épines
Quand vole au loin, un joli papillon.
Par-delà les lunes, la mousseline
Du couchant recouvre le carillon.
…
Si la morsure de la nuit se couche
Dans le concert des effraies des clochers.
Je possède tout le ciel dans ma bouche.
Au jardin d’étoiles, seuls nos baisers.
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