Vous souhaitez partager vos écrits,
échanger avec des gens amoureux des mots ?
Vous êtes invités à vous y inscrire.
Ici, nous prenons soin de nos mots, de Nous, en toute convivialité !
Bien cordialement,
Jisca
Talons aiguilles
Citation de Sedna le 8 avril 2020, 08:01Au bord du jour fané, quelques rayons
S’agitent encore tels des ballons.
Franchir le désert des ombres naissantes,
Épuise les rêveries grimaçantes.
…
Quelques frissons soulèvent les fagots
Où le soleil a laissé ses ragots.
Au bout des lames du noir, se dessine
L’épaule blanche du temps en ruine.
…
Et mes talons aiguilles sur le fil
Des nuages se tordent, en exil
Comme cette lumière cristalline
Échappée de sa belle vitrine.
…
Jusqu’à l’océan tourmenté du cœur,
Le ressac du mot flirte avec les pleurs.
La nuit appelle sur son promontoire
Une étoile pour fêter sa victoire.
…
Le parfum de l’aube colle à ma peau
Comme un vieux souvenir dans son tombeau.
Mais, je sais pourtant, que l’heure chavire
Vers un lendemain qui voudrait bruire.
…
Jusqu’aux confins des neiges sur les rocs,
Demeurent ce gémissement, ces chocs
Des tourments morcelés par l’espérance.
La respiration cherche sa pitance.
…
Sous les buissons du printemps, les laquais
De la révolte chassent du palais,
Les strophes assombries par la tristesse.
Au matin, nous fuirons sa forteresse.
…
Au bord du jour fané, quelques rayons
S’agitent encore tels des ballons.
Franchir le désert des ombres naissantes,
Épuise les rêveries grimaçantes.
…
Quelques frissons soulèvent les fagots
Où le soleil a laissé ses ragots.
Au bout des lames du noir, se dessine
L’épaule blanche du temps en ruine.
…
Et mes talons aiguilles sur le fil
Des nuages se tordent, en exil
Comme cette lumière cristalline
Échappée de sa belle vitrine.
…
Jusqu’à l’océan tourmenté du cœur,
Le ressac du mot flirte avec les pleurs.
La nuit appelle sur son promontoire
Une étoile pour fêter sa victoire.
…
Le parfum de l’aube colle à ma peau
Comme un vieux souvenir dans son tombeau.
Mais, je sais pourtant, que l’heure chavire
Vers un lendemain qui voudrait bruire.
…
Jusqu’aux confins des neiges sur les rocs,
Demeurent ce gémissement, ces chocs
Des tourments morcelés par l’espérance.
La respiration cherche sa pitance.
…
Sous les buissons du printemps, les laquais
De la révolte chassent du palais,
Les strophes assombries par la tristesse.
Au matin, nous fuirons sa forteresse.
…