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Le chant du coucou
Citation de Sedna le 12 mars 2020, 04:45Tel un cheval au galop dans le vent,
Le jour piétine le bruissement
Des herbes folles ouvrant leur corsage.
S’en va l’heure sous la pierre sans âge.
Dans sa pauvre soupente, l’infini
Conjugue les mots parfois amaigris
Par le désespoir du monde fantôme.
Ne sommes nous qu’un immense sarcome.
L’horizon s’éclaire du souvenir
Des astres allongés sous leur menhir.
Au clair de l’aube, s’infiltre la lame
Rouillée de l’obscur attaquant l’âme.
Le souffle de l’ombre, dans son palais
Brûle les champs de blés et les marais,
Où des oiseaux cherchent leur nourriture.
Je me rappelle d’une autre nature.
La rivière attend la neige en son lit,
Telle l’abeille autorisant le fruit.
Désormais, la vie devient otage
De cette terre pleurant son naufrage.
Alors, ai-je besoin de t’émouvoir.
Les cahots de l’argent et du pouvoir
Transpercent les écluses du silence.
Un écho immonde est notre sentence.
Dans l’écume des verbes, un coucou
Chante pourtant en ouvrant le verrou.
Si le printemps veut bien que je le sème,
De ma rancœur, je ferais un poème.
Tel un cheval au galop dans le vent,
Le jour piétine le bruissement
Des herbes folles ouvrant leur corsage.
S’en va l’heure sous la pierre sans âge.
Dans sa pauvre soupente, l’infini
Conjugue les mots parfois amaigris
Par le désespoir du monde fantôme.
Ne sommes nous qu’un immense sarcome.
L’horizon s’éclaire du souvenir
Des astres allongés sous leur menhir.
Au clair de l’aube, s’infiltre la lame
Rouillée de l’obscur attaquant l’âme.
Le souffle de l’ombre, dans son palais
Brûle les champs de blés et les marais,
Où des oiseaux cherchent leur nourriture.
Je me rappelle d’une autre nature.
La rivière attend la neige en son lit,
Telle l’abeille autorisant le fruit.
Désormais, la vie devient otage
De cette terre pleurant son naufrage.
Alors, ai-je besoin de t’émouvoir.
Les cahots de l’argent et du pouvoir
Transpercent les écluses du silence.
Un écho immonde est notre sentence.
Dans l’écume des verbes, un coucou
Chante pourtant en ouvrant le verrou.
Si le printemps veut bien que je le sème,
De ma rancœur, je ferais un poème.