Jocelyne Saucier

Jocelyne Saucier
Jocelyne Saucier est romancière.
Ses trois premiers romans, La vie comme une image
(finaliste, Prix du Gouverneur général),
Les héritiers de la mine (finaliste, prix France-Québec) et
Jeanne sur les routes (finaliste,
Prix du Gouverneur général et prix Ringuet) ont été chaleureusement accueillis par la critique.

 Il pleuvait des oiseaux », son ode à la liberté parue en 2011, lui a valu de nombreux prix et a conquis le cœur d’un très vaste public en une quinzaine de langues, en plus d’avoir fait l’objet d’une adaptation au cinéma par Louise Archambault.
Lauréat Prix du CALQ – Créateur ou créatrice de l’année – Abitibi-Témiscamingue 2010
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Elle vient de publier À train perdu.

À train perdu | 2020 | XYZ
C’est sur un train qui sillonnait les régions reculées du nord de l’Ontario qu’est née Gladys. Avec sa fratrie et les enfants de la forêt côtoyés au fil des haltes, elle a vécu sur les rails des années de pur ravissement. A rencontré l’amour.

 « Quand on a connu le bonheur,
il est impossible de croire qu’il n’est plus possible. »

Qu’est-ce qui a poussé cette optimiste forcenée, devenue une femme âgée, à se jeter sur un train puis un autre, échappant à toutes les tentatives pour la ramener à la maison ?
La question obsédera ses amis proches et lointains, de même qu’un certain activiste des chemins de fer qui n’en démordra pas : quelqu’un, quelque part, doit savoir ce qui a conduit Gladys si loin de Swastika.

Il pleuvait des oiseaux
Trois hommes ont tourné le dos au monde, se sont enfoncés dans la forêt et ont vieilli selon leurs propres lois. Tom, Charlie et Ted.

Parmi leurs cabanes isolées surgit un jour une femme. Photographe, elle est à la recherche du dernier survivant des Grands Feux de Matheson : Ted Boychuck, une légende, le garçon qui marchait dans les cendres fumantes.

Au détour de son enquête, l’intruse apprivoise peu à peu les lois singulières des ermites.
 
 

« C’est exactement ce que Tom m’a répondu quand je lui ai demandé ce qui l’avait amené dans ce coin perdu.

– La liberté, ma jolie, la liberté de choisir ma vie.

– Et sa mort, a ajouté Charlie.

Et ils sont partis d’un grand éclat de rire. »

Mais ces choix prennent un sens tout nouveau quand se glisse dans leur quotidien une deuxième femme, aérienne et lumineuse, rescapée d’une existence qui n’était pas la sienne.

À combien de vies peut-on aspirer ?