Ses trois premiers romans, La vie comme une image
(finaliste, Prix du Gouverneur général),
Les héritiers de la mine (finaliste, prix France-Québec) et
Jeanne sur les routes (finaliste,
Prix du Gouverneur général et prix Ringuet) ont été chaleureusement accueillis par la critique.
Il pleuvait des oiseaux », son ode à la liberté parue en 2011, lui a valu de nombreux prix et a conquis le cœur d’un très vaste public en une quinzaine de langues, en plus d’avoir fait l’objet d’une adaptation au cinéma par Louise Archambault.
Lauréat Prix du CALQ – Créateur ou créatrice de l’année – Abitibi-Témiscamingue 2010
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Elle vient de publier À train perdu.
« Quand on a connu le bonheur,
il est impossible de croire qu’il n’est plus possible. »
Qu’est-ce qui a poussé cette optimiste forcenée, devenue une femme âgée, à se jeter sur un train puis un autre, échappant à toutes les tentatives pour la ramener à la maison ?
La question obsédera ses amis proches et lointains, de même qu’un certain activiste des chemins de fer qui n’en démordra pas : quelqu’un, quelque part, doit savoir ce qui a conduit Gladys si loin de Swastika.
Parmi leurs cabanes isolées surgit un jour une femme. Photographe, elle est à la recherche du dernier survivant des Grands Feux de Matheson : Ted Boychuck, une légende, le garçon qui marchait dans les cendres fumantes.
Au détour de son enquête, l’intruse apprivoise peu à peu les lois singulières des ermites.
« C’est exactement ce que Tom m’a répondu quand je lui ai demandé ce qui l’avait amené dans ce coin perdu.
– La liberté, ma jolie, la liberté de choisir ma vie.
– Et sa mort, a ajouté Charlie.
Et ils sont partis d’un grand éclat de rire. »
Mais ces choix prennent un sens tout nouveau quand se glisse dans leur quotidien une deuxième femme, aérienne et lumineuse, rescapée d’une existence qui n’était pas la sienne.
À combien de vies peut-on aspirer ?