Le merveilleux

selon Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900 – 1986)

 

 
Quand les enfants sont tous petits, ils ont un sens inné du merveilleux, ils croient que tout est vivant, que tout est intelligent : ils parlent aux insectes, aux pierres, aux animaux, aux plantes.

Quelques années plus tard, ils perdent ce sens du merveilleux, parce que les adultes se moquent d’eux, et même s’ils ne se moquent pas, leur attitude matérialiste et grossière finit par déteindre sur les enfants.

Une fois que les enfants ont perdu ce sens du merveilleux, ils ont vraiment perdu l’essentiel. Car il ne faut pas s’imaginer que c’est une grande preuve de supériorité de la part des adultes de croire que l’univers n’a ni âme, ni intelligence, que l’homme est le seul être vivant et intelligent.

Toute la nature est vivante et intelligente, elle est peuplée de créatures vivantes et intelligentes, certaines même bien plus intelligentes que l’homme. Et du jour où l’homme nie cette intelligence et cette vie, c’est en lui-même que l’aveuglement et la mort commencent à s’installer.»