Le monde à la lettre, par Olivier de Kersauson.
Tour à tour poète, critique, humoriste, moraliste, il passe au crible notre époque et ses mœurs, son enfance, ses désirs et ses rêves, en essayiste et en conteur.
Ses propos inédits sur un monde disparu forment ensemble un portrait et dessinent la philosophie d’un aventurier, libre dans tous les sens du terme.
« Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde. »
⎯ Olivier de Kersauson
Un voyage intime et poétique à travers le monde.
Ce livre est un récit d’un genre neuf, celui du style de vie d’un marin considérable doublé d’un poète.
« Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà.
Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a.
On se plaint de ce que l’on voudrait avoir.
Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n’est pas péjoratif.
Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir vivre. »