« J’espère apporter une petite pierre à l’édifice qu’on est en train de construire autour des questions de domination et de consentement ».
« J’ai toujours su que je ne pourrais me réapproprier cette histoire que par un livre, et pas autrement. Parce que ses livres à lui, ceux où il racontait notre histoire, ont redoublé ma souffrance. »
⎯ Vanessa Springora
Dans son livre, « Le Consentement », Vanessa Springora, aujourd’hui éditrice, raconte comment elle a été séduite dans les années 80 à l’âge de 14 ans par Gabriel Matzneff qui ne cachait pas son goût pour « les moins de seize ans ».
Un récit glaçant qui dénonce l’impunité d’un pédophile notoire et la complaisance de son milieu. Et surtout une prise de parole qui pèse lourd dans le contexte post #metoo.
Elle n’avait que 14 ans, il en avait cinquante, c’était un dandy littéraire et un pédophile notoire. Et personne, ou presque dans le milieu ne s’émouvait plus que cela de ses relations abusives, répétées, assumées, mises noir sur blanc sous couvert de faire de la littérature, avec de jeunes filles et de jeunes garçons de 12, 13, 14 ans …
POINTS DE VUE
⎯ Virginie Jannière
Pourquoi tout le monde devrait lire « LE CONSENTEMENT » de VANESSA SPRINGORA
⎯ Pierre Trudel
Le Consentement
« Le récit de Vanessa Sprintera interpelle évidemment sur les violences sexuelles. Il invite aussi à une réflexion plus large sur les conditions auxquelles les lois peuvent légitimement s’en remettre au seul consentement des individus pour valider des comportements, surtout en situation d’inégalité ».
⎯ Pierre Trudel