Francine Ruel

actrice et écrivaine québécoise.

Francine Ruel
Francine Ruel se consacre depuis plus de 50 ans à l’écriture, au jeu et à l’enseignement.
Figure connue du petit et du grand écran, elle a interprété divers rôles dans des films et des séries télé, dont Scoop, qui lui a valu, en 1993, un prix Gémeaux pour la meilleure interprétation dans un rôle de soutien.
Elle a écrit pour la télévision, pour le théâtre, pour le cinéma et pour la chanson.
Elle a signé plusieurs romans, dont sa fameuse saga du bonheur, qui s’est vendue à près de 150 000 exemplaires.
Son best-seller, Anna et l’enfant-vieillard s’est vendu à 58 000 exemplaires.
Elle participera à plusieurs salons du livre au cours des prochaines semaines, au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Le promeneur des chèvres
Le promeneur de chèvres
Francine Ruel
Éditions Libre Expression
280 pages
En librairie le 6 octobre

Gilles, vingt-neuf ans, se retrouve amoché dans le Montréal d’après la pandémie : il a perdu son travail de guide touristique, sa copine et son logement. En désespoir de cause, il se réfugie chez son grand-père Henri, qui possède une ferme en Estrie. Très réticent au départ, le citadin prendra peu à peu goût à la vie à la campagne et à la tâche quotidienne
que lui confie son grand-père : promener les chèvres. Cet été-là, une flopée de personnages venus d’un peu partout voudront faire route avec cet étrange promeneur de chèvres. Tous ces êtres, tantôt angoissés, tristes, avec un bagage lourd, tantôt amoureux de la vie, rieurs et bienveillants, pimenteront l’existence de Gilles. Le jeune homme changera l’univers des gens qui l’accompagnent, et il sera transformé à son tour.

EXTRAIT

« C’est fou, vous me faites penser à mon grand-père…
— C’est parce que je suis ton grand-père, p’tit con !
— Pachou ? Qu’est-ce que tu fais là ? »

Après l’avoir aperçu dans un campement au journal télévisé, Henri est venu chercher son Gillou, amoché par la pandémie. En désespoir de cause, Gilles, qui a perdu travail, logement et repères, suit le vieil homme dans sa petite ferme des Cantons-de-l’Est. Le citadin et voyageur dans l’âme est au départ très réticent à partager sa vie avec ce grand lecteur, philosophe à ses heures, qui n’a pas la langue dans sa poche et qui l’incite à promener ses chèvres.

Anna et l’enfant-vieillard
Francine Ruel
Après avoir gardé le silence pendant des décennies, la comédienne et écrivaine Francine Ruel lève le voile, avec beaucoup d’émotion, sur une situation qui la touche personnellement : l’itinérance de son fils.

À travers le personnage d’Anna, elle raconte l’insoutenable réalité d’une mère qui doit faire le deuil d’un enfant vivant dans son nouveau roman, Anna et l’enfant-vieillard.

« – J’ai besoin de faire le deuil d’un enfant vivant.
Et je ne sais pas comment faire ça. »

C’est ce qu’Anna a répondu à la dame assise en face d’elle, quand celle-ci lui a demandé pourquoi elle venait consulter.

Un enfant qui vient de mourir et qu’on doit laisser partir, à qui on doit faire des adieux définitifs; le corps qu’on doit mettre en terre ou envoyer à l’incinération, pour repartir ensuite avec ses souvenirs et son immense chagrin à jamais tatoués sur le cœur… Ça, elle pouvait arriver à l’imaginer, même si ça lui semblait être la chose la plus difficile à accomplir pour un parent.

Mais quitter un enfant vivant, même si c’est pour son bien, « comment arrive-t-on à faire cela ? »

Mise à jour :

Francine Ruel a revu son fils