Shaparak Shajarizadeh

a dit non au hijab.

 « N’attendez pas que d’autres vous donnent des droits »
 
« Il n’y a pas de lois en prison.
Vous ressentez de la peur »

« Elle a reçu ces derniers jours, le prix international des droits des femmes au Geneva Summit for Human Rights and Democracy pour son combat contre le port obligatoire du voile en Iran. »
La résistance des femmes est quotidienne en Iran

La liberté n’est pas un crime
Plon 2020
c’est la profession de foi Shaparak Shajarizadeh.
Arrêtée, emprisonnée, torturée :
la militante iranienne de 44 ans raconte son chemin de croix, de son emprisonnement à son exil au Canada, dans La liberté n’est pas un crime, coécrit avec la journaliste Rima Elkouri et paru le jeudi 27 février 2020

Le combat d’une femme – Pour avoir enlevé son voile en public et incité d’autres femmes à l’imiter, l’Iranienne Shaparak Shajarizadeh a été condamnée en 2018 à deux ans de prison et à 18 ans de probation.
Mère « ordinaire » au courage extraordinaire, cette femme est devenue une figure de proue du mouvement des Filles de la rue de la Révolution en Iran qui protestent contre le port obligatoire du hijab.
Après être descendue dans la rue cheveux au vent, son foulard blanc hissé comme un drapeau au bout d’un bâton en mai 2017, la militante est menacée, arrêtée, emprisonnée et torturée.
La bravoure de cet acte magnifiquement symbolique, elle le paiera dès lors au prix fort.
Sans se plaindre.
Et sans jamais baisser la tête.